Objet social de l'association Association GROUPE DE RECHERCHES DES FRANÇAIS DISPARUS EN ALGÉRIE (G.R.F.D.A.):
être à l'écoute des familles des enlevés portés disparus pendant la guerre d'Algérie 1954 - 1962 et dans les mois qui ont suivi l'indépendance, les aider, les soutenir dans les démarches, les procédures si nécessaire - attribution de la mention "Mort pour la France" et octroi de pensions de victimes civiles du terrorisme ; intervenir auprès des autorités compétentes afin que celles-ci facilitent un accès simplifié aux services administratifs et formuler des propositions pour atténuer les conséquences de ce drame ; exiger que le droit de savoir, clairement reconnu dans l'article 24 de la Convention Internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 20 décembre 2006 et entérinée par 60 pays à Paris le 6 février 2007, soit reconnu aux familles des enlevés portés disparus ; demander que toutes les archives encore inaccessibles soient ouvertes aux historiens ; inciter les historiens, les élus et les diverses administrations à porter une attention particulière sur la période qui a suivi les accords d'Evian, pendant laquelle ont été perpétrés des crimes et exactions en violation des principes généraux du droit et sous la responsabilité des Etats à qui incombe la protection juridique et morale des personnes et des biens ; faire en sorte que soient facilités la recherche et l'échange d'informations pouvant permettre la localisation des sépultures des enlevés portés disparus conformément aux déclarations du Ministre des Anciens Combattants faites à l'Assemblée nationale le 12 juin 2014 ; il est normal et légitime pour les familles de rechercher les emplacements des dépouilles de leurs disparus, recherche qui devra être soutenue par l'implication des services consulaires français en Algérie ; observer avec beaucoup d'attention la suite donnée à l'étude de la question spécifique de la facilitation des recherches des personnes européennes disparues en Algérie après 1962 qui a fait l'objet d'un accord signé en décembre 2012 dans le cadre des travaux du Comité Intergouvernemental Franco Algérien de Haut Niveau ; le G.R.F.D.A. orientera son action afin que ce douloureux dossier soit considéré au même titre que celui des militaires disparus au cours de la guerre d'Algérie et soit traité en priorité par les instances gouvernementales ; il veillera à ce que la liste des disparus civils européens établie par la commission "disparus" de la Mission Interministérielle aux Rapatriés (MIR) à laquelle il a participé puisse être complétée ; il veillera aussi à ce que le Mémorial de la France d'Outre Mer, sis au Quai Branly à Paris, soit entretenu, protégé ; il organisera dans la mesure de ses moyens des commémorations et travaillera sans cesse au respect de la mémoire des enlevés portés disparus ; il constituera des dossiers sur ce sujet notamment en sollicitant les témoignages des familles ; il encouragera les travaux sur l'étude des traumatismes psychiques subis par les familles ; le GRFDA travaillera en étroite collaboration avec la Maison des agriculteurs et des Français d'Afrique du Nord (MAFA), l'Algerianie, le Centre de Documentation Historique sur l'Algérie (CDHA) et la Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc
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